Depuis ses débuts la FNACAV s’est positionnée contre les violences faites aux femmes au sein du couple et de la famille. Si nous reconnaissons que ces violences ne sont pas le seul fait des hommes, les femmes en sont les principales victimes et n’avaient encore récemment, que peu de ressources pour s’y soustraire. Dans ce cadre, les violences sexuelles restent un sujet tabou et peu abordé dans les études et enquêtes menées.
Pourtant, les violences sexuelles restent une des plus grands fléaux mondiaux, par le nombre de personnes touchées et leurs conséquences. Les traumatismes et les perturbations psychologiques qui en découlent affectent les personnes tout au long de leur vie et compromettent le développement des enfants qui en sont victimes. Si ces violences touchent l’ensemble des humains, femmes, hommes et enfants, elles se dirigent en premier lieu contre les femmes à l’instar des violences conjugales.
La libération de la parole à laquelle nous assistons nous interpelle tous et nous demande d’agir pour que cesse ces comportements pervers et violents. Les hommes se doivent de prendre parti contre ces violences et montrer ainsi leur désir d’une société plus juste et respectueuse des droits de chacun. La FNACAV s’associe ainsi pleinement aux mouvements qui dénoncent ces comportements et exigent des réponses sociétales à la hauteur des enjeux.